Noble femme au bras fort
Noble femme au bras fort, qui durant les longs jours,
Sans penser bien ni mal, dors ou rêves toujours
Fièrement troussée à l'antique.
Toi que depuis dix ans qui pour moi se font lents
Ma bouche bien apprise aux baisers succulents
Choya d'un amour monastique.
Prêtresse de débauche et ma sœur de plaisir,
Qui toujours dédaignas de porter et nourrir
Un homme en tes cavités saintes.
Tant tu crains et tu fuis le stigmate alarmant
Que la vertu creusa de son soc infamant
An flanc des matrones enceintes.