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À propos du Spleen de Paris

Le Spleen de Paris, également connu sous le titre Petits Poèmes en prose, est un recueil posthume de poèmes en prose.

Les cinquante pièces qui composent ce recueil ont été rédigées entre 1857 et 1864. Une quarantaine d'entre elles ont paru dans divers journaux de l'époque dont, selon la volonté de Baudelaire, dans la revue littéraire L'Artiste, dirigée par son ami Arsène Houssaye auquel il dédie son œuvre. Selon une lettre de 1862 qui sert de dédicace aux éditions postérieures, Baudelaire a été inspiré en les écrivant par l'exemple d'Aloysius Bertrand.

Les dix poèmes restant ont été publiés à titre posthume entre 1867 et 1869.

Le titre Petits Poèmes en prose est celui de l'édition posthume de 1869. Mais Baudelaire lui-même avait évoqué à plusieurs reprises le titre Le Spleen de Paris pour désigner le recueil qu'il complétait au gré de son inspiration et de ses publications.

S'il imagina plusieurs titres successifs, sa correspondance atteste clairement son choix pour le titre Le Spleen de Paris (qui se rapproche des titres de deux parties des Fleurs du mal : Spleen et Idéal et Tableaux parisiens).

Seule la dernière pièce du recueil, Épilogue, est en vers. Il est aujourd'hui établi que Baudelaire n'avait pas prévu de l'y inclure.

Si l'auteur est libéré de la contrainte de la rime, il se doit tout de même de donner un rythme, une structure proche de la poésie à son écriture, de crainte de tomber dans le récit classique.

À titre d'exemple, la pièce, Les Bienfaits de la lune, propose une symétrie entre deux paragraphes : mêmes phrases, même structure grammaticale et continuité dans le deuxième paragraphe de l'idée du premier. De même, la pièce posthume Anywhere out of the World  est construite principalement autour de quatre semi-anaphores, quatre petites phrases basées sur la même idée, les mêmes mots s'intercalant entre les paragraphes principaux.